TEMPS.
– Un peu comme on se réveille d'un mauvais rêve, nous nous sommes
rendu compte, après avoir décidé de nous arrêter sur notre mode
de vie et de réfléchir à notre existence dans ce cadre périurbain,
que notre temps s'égrenait au rythme du flux des voitures circulant
dans notre rue. Nous avions, certes, des repères de type
chronologique, mais ceux-ci n'étaient que la surface illusoire de
notre existence. De façon plus profonde, notre temps est rythmé de
manière quasi inconsciente par les bruits des voitures aux heures de
pointe ou bien le calme total qui, aux heures creuses, s'abat sur
notre rue comme sur un enterrement.
Éric
Chauvier
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